Farago, c’est beau, c’est chaud, c’est dingo : BANCO !
by Raphaële Marchal
Je m’en fous, c’est un brunch, je commence par le dessert.
Dans la vie, et de manière absolue, je ne jette jamais mon dévolu sur les plus beaux. Les plus beaux fruits (un petit clin d’oeil à l’actualité ne mange pas de brioche), les plus jolis garçons (Gaspard Ulliel, pour toi, je fais une exception), les plus belles photos… J’ai un inexplicable appétit pour les failles, un appât pour les difformités, une concupiscence pour les travers, une grâce pour les malfaçons.
Et ce gâteau chocolat framboise, d’une gourmandise évidente, m’a fait côtoyer le coït par ses imperfections. L’appareil, entre le flan et le coulant, est cuit de manière inégale, mais parfaitement équilibré entre la rondeur du chocolat et l’acidité de la framboise, et le fond de tarte, dont les puristes diront qu’il est grossier, apporte un croquant plus que bienvenu, qui décuple la gourmandise de ce gros gâteau. Ce gâteau, c’est mieux qu’un beau garçon, et quand vous l’aurez goûté, vous comprendrez pourquoi j’étais OBLIGÉE de commencer par lui.
Mais pour en revenir au brunch de Farago, et sans tourner autour du pot, c’est dingo. Meilleures croquetas au chorizo que j’aie pu goûter (hors côte basque, grand fou !), très chouette déco, super accueil, dynamique, friendly, attentionné, carte sobre et décontractée, beaux produits, bien choisis, bon prix… J’y mettrais bien un petit « mais » pour faire critique gastro mais j’ai pas.
Le reste de la semaine, c’est pintxos (ma passion !) et bar à vins, et la très (très) bonne nouvelle, c’est que la carte est signée Fernando Canales, chef étoilé du pays basque espagnol.
En d’autres termes, tous les prétextes sont bons pour aller chez Farago. Même une date avec Gaspard Ulliel.
Tu fais quoi dimanche ?
Jean et Pierre, les faragoteurs
Farago – Pintxo club
11 Cour des Petites Écuries, 75010 Paris
www.farago-pintxoclub.com
Comptez 25€ pour un good old brunch